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Octobre, l’automne et la Psychogénéalogie


La campagne Limousine
La campagne Limousine

Le mois d’octobre : une bascule de saison et de rythme

Octobre n’est pas qu’un mois du calendrier. C’est une atmosphère.

Les journées raccourcissent, les matins se couvrent de brume, les arbres se parent de feu avant de se délester dans un tapis de feuilles.

L’air devient plus vif, les soirées s’allongent, et tout notre corps sait qu’on change de cycle.

Dans les campagnes comme dans les villes, octobre est un mois de transition. On range, on récolte ce qui reste au potager, on ramasse les châtaignes, on rentre le bois.

C’est une période où la nature nous montre qu’il est nécessaire de ralentir.

En psychogénéalogie, ces cycles naturels résonnent avec nos propres cycles intérieurs et familiaux. Nous aussi, nous avons des moments d’expansion, des moments de ralentissement,

et des phases où il nous faut apprendre à laisser partir.


Les feuilles qui tombent : un symbole transgénérationnel

Quand on observe un arbre en automne, ce qui frappe, c’est la générosité de sa transformation.

Les feuilles, après avoir capté la lumière tout l’été, se détachent une à une. Elles tombent, mais elles ne disparaissent pas : elles nourrissent le sol, deviennent humus, fertilité.

La psychogénéalogie nous enseigne la même chose : ce que nous recevons de nos ancêtres, les fidélités, les croyances, les blessures, n’est jamais “inutile”.

Même ce qui paraît lourd ou douloureux a eu sa fonction à un moment donné. Mais vient un temps où certaines charges doivent être déposées pour ne pas nous entraver.

On ne jette pas ses ancêtres comme des feuilles mortes : on les honore, on reconnaît leur place, et on choisit ce que nous gardons, ce que nous transformons, et ce dont nous nous détachons.

C’est ce processus qui nous rend vivants et libres.


L’automne : le temps du bilan

Octobre est propice à un regard intérieur. Comme la nature, nous pouvons :

- Recueillir ce qui a porté ses fruits cette année.

- Remercier pour ce qui a nourri notre chemin.

- Identifier ce qui, désormais, n’a plus lieu de continuer.

Ce n’est pas un hasard si beaucoup de cultures traditionnelles plaçaient des fêtes, des veillées, des temps de mémoire en automne ( Toussaint dans la tradition chrétienne, Fête des Morts au Mexique…). Ces moments rappellent que nous sommes inscrits dans une lignée, et que le dialogue avec nos ancêtres reste vivant.


Psychogénéalogie et octobre : des gestes concrets

Pas besoin de rituels compliqués pour honorer la saison.

Les gestes les plus simples sont parfois les plus puissants. En voici quelques-uns, accessibles et profonds :

1. Ramasser des feuilles : Prenez le temps de ramasser quelques feuilles tombées. Observez leur couleur, leur texture.

Choisissez-en une qui “vous parle” et déposez-la dans un carnet, ou sur votre table. Demandez-vous : quelle fidélité familiale suis-je prêt(e) à laisser aller, comme cette feuille se détache de l’arbre ?

2. Faire mémoire en famille : Octobre est un mois idéal pour raconter des histoires familiales.

Autour d’un repas ou d’un feu, invitez vos proches à partager un souvenir d’un ancêtre, même simple.

Ce geste redonne de la place aux racines et nourrit le sentiment d’appartenance.

3. Alléger sa maison : Comme les arbres qui se délestent, nous pouvons aussi alléger nos espaces.

Trier, donner, jeter un objet hérité qui ne nous correspond plus, c’est symboliquement se libérer d’un poids transgénérationnel.

Ce n’est pas un rejet, mais une façon de dire : “je prends ce qui me nourrit, et je rends le reste au cycle de la vie.”

4. Marquer un passage de saison : Prendre un carnet, noter ce qui s’achève pour vous en ce moment, et écrire ce que vous souhaitez nourrir pour la suite.

L’écriture est une manière simple et efficace de donner une forme visible à l’invisible.


Le masque d’Halloween : une autre symbolique d’octobre

Impossible de parler d’octobre sans évoquer Halloween. Derrière les citrouilles et les déguisements, il y a une symbolique très forte : le masque.

En psychogénéalogie, le masque est proche de la notion jungienne de persona. Ce que nous montrons aux autres n’est pas toujours ce que nous sommes profondément.

À l’automne, quand tout se dépouille dans la nature, c’est aussi l’occasion de questionner nos propres masques : lesquels nous protègent encore, lesquels nous enferment ?


La psychogénéalogie comme art du cycle

Ce que l’automne nous apprend, c’est que rien ne se perd. Les feuilles tombent, mais elles nourrissent la terre.

Les ancêtres s’en vont, mais leur mémoire continue de circuler en nous. Nos histoires familiales ne sont pas des prisons : elles sont des réservoirs de sens, à condition de les regarder avec conscience.

La psychogénéalogie n’est pas une quête pour tout comprendre ou tout corriger. C’est un art de reconnaissance et de transmission.

Un art qui consiste à accueillir nos héritages, à apaiser nos blessures, et à sublimer nos racines pour rayonner au présent.


Se mettre au rythme d’octobre

Octobre est une invitation :

- à ralentir,

- à regarder ce qui a été accompli,

- à se délester de ce qui n’a plus lieu d’être,

- à honorer nos ancêtres,

- à préparer, en douceur, le terreau du printemps à venir.

Comme les arbres, nous pouvons accepter de perdre quelques feuilles pour rester vivants. Et si nous osions, en ce mois d’automne, écouter ce que la nature et nos ancêtres ont encore à nous transmettre ?


Si vous sentez que certains héritages pèsent encore sur votre présent, la psychogénéalogie peut vous aider à éclairer ces transmissions invisibles.


Je vous accueille à Compreignac, en séances individuelles ou en ateliers collectifs, pour explorer ensemble ce chemin entre vos racines et vos possibles.

Dans la joie de vous accompagner

Catherine

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